Retour sur la table ronde « Mes thèses CIFRE : des doctorants en entreprises » aux Rendez-vous Carnot 2021

Nous avons entre 50 et 55 thèses chaque année, dont 25-35% en CIFRE.
La collaboration s’inscrit souvent dans la durée avec des CIFRE qui s’enchaînent et une connaissance et une confiance qui s’instaure. (…)
Ce qui est intéressant pour nous aussi c’est qu’un tiers des doctorants CIFRE sont embauchés dans l’entreprise après la thèse. C’est un point fort qui valide aussi la collaboration.

À l’origine des projets, deux besoins ont été identifiés : 1/ la création de connaissances scientifiques sur les matériaux utilisés et créés par Robatel et 2/, étant une petite entreprise avec un petit laboratoire, la possibilité d’avoir accès au parc technologique du laboratoire partenaire.
Nous n’avons pas rencontré d’obstacle particulier au montage du projet. Le projet doit être solide et il faut bien choisir le laboratoire en fonction du besoin. Il est important de s’assurer du bon encadrement dans l’entreprise et au sein du laboratoire.
En ce qui concerne la création de connaissance, nous avons accumulé six ans de recherche sur des matériaux propres à Robatel que nous n’aurions pas pu faire seuls. Cela nous a aussi apporté une sensibilisation à la recherche en général avec une bascule dans la mentalité de l’entreprise.

Nous avons un réseau universitaire assez fort et avons mis en place de nombreux projets collaboratifs avec des laboratoires universitaires et des industriels.
Dès le départ, nous avons eu l’idée de choisir des stagiaires, des sujets et des laboratoires qui pourraient devenir une thèse.
Une des retombées concrètes est le recrutement de personnels ayant une passion technologique et la volonté d’aller au bout des problèmes et d’explorer toutes les pistes.
Les doctorants CIFRE ont une capacité pédagogique importante grâce à leurs présentations concrètes en congrès scientifiques. C’est un élément important qui leur servira dans leur carrière.